Test Oculus quest 2
Après un premier casque VR de qualité par Facebook, le géant américain sort l’Oculus quest 2, un casque VR autonome et sans fil qui possède de nombreux arguments pour ce placer dans la plus haute marche.
Alors est-ce que ce casque de réalité virtuelle mérite de s’y intéressé ? La réponse dans ce test.
Points forts :
-Casque VR sans fil et autonome.
-Performances du casque énorme.
-Confortable et léger.
-Qualité de l’affichage impressionnante.
-Suivi des mouvements du casque, des manettes et des mains époustouflant.
Points faibles :
-Autonomie faible ( 2-3 heures environ ).
Test complet du casque VR Oculus quest 2.
Présentation du casque VR.
Comme son nom le laisse indiquer, l’Oculus quest 2 est le frère du premier du nom, paru il y a de cela plus d’un an.
Cette Oculus quest 2 est un casque pouvant fonctionner sans fil, sans PC, sans console ni smartphone, et pourtant capable de vous permettre de profiter de la réalité virtuelle dans de bonne condition en roomscale, avec détection des déplacements dans un espace jusqu’à 5*5 m.
Concernant les caractéristiques du casque VR, celui-ci possède une mémoire vive de 6 GO ainsi que d’un écran LCD RGB à 1 832 * 1 920 px par œil.
Il faut tout de même noter que toutes les applications et les jeux de la bibliothèque du premier Oculus sont compatibles avec le casque VR Oculus quest 2.
Ce casque peut également être branché sur un PC pour profiter pleinement de celui-ci.
Une très bonne ergonomie.
L’Oculus quest 2 est un casque VR extrêmement léger, puisqu’il pèse seulement 500 grammes, une donnée qui est importante pour ne pas fatigué le cou et la nuque du porteur.
Grâce à cela le Quest 2 peut se permettre d’être livré avec un serre-tête entièrement souple qui, en plus d’être évidemment très bénéfique pour la portabilité du casque, s’avère suffisant pour lui assurer une stabilité très convenable.
Au sujet de la visière, il faut savoir que les porteurs de lunettes assez grosses auront peut-être une gêne a ce niveau.
En effet, la mousse fournie est assez étroite, mesurant seulement 13,5 cm de large.
Bien entendu, il y a un accessoire qui comprend à la fois une mousse plus étroite qui pourra servir aux enfants, et une plus large, mais nous aurions aimé que cela soit fournies en série pour éviter une dépense supplémentaire.
Sur le flanc gauche du casque se trouve le port USB-C servant non seulement à la recharge, mais aussi l’utilisation du casque sur PC en mode Oculus Link. Précisons bien cependant que le câble fourni avec le casque ne peut pas servir pour ce 2e cas d’usage : non seulement sa longueur de 1,20 m est bien trop faible, mais il n’est en plus compatible qu’avec les transferts aux débits de la norme USB 2.0, alors que le mode Oculus Link requiert un câble compatible USB 3.0.
Concernant les deux manettes du casque VR, la façade de celles-ci permet de reposer son pouce sans le positionner sur un stick ou un bouton, et ainsi éviter les pressions involontaires.
L’autonomie des manettes est au-delà de nos espérances, car avec une seule pile AA chacune, elles sont capables d’être opérationnelles pendant 30 heures environ, juste énorme.
Le casque lui, possède une autonomie de 2 à 3 heures environ, c’est assez peu mais c’est dans les standards du genre.
Quant à la chauffe du casque, elle s’avère parfaitement contenue. Après une heure d’utilisation intensive, la température maximale relevée sur l’enveloppe extérieure ne dépasse que de peu 35 °C ; quant à l’intérieur du casque, il reste en toute circonstance en dessous de cette limite. Pour cela, le Quest 2 fait usage d’un refroidissement actif, dont le ventilateur évacue la chaleur par l’interstice entre la façade et le châssis du casque. D’une discrétion absolue, ce ventilateur s’avère quasiment inaudible pendant l’usage. Le Quest 2 ne cause donc absolument aucun désagrément lié à la chaleur
Une image parfaite.
Le casque VR Oculus quest 2 possède un champ de vision un peu plus supérieur que celui du Playstation VR.
Cette Oculus est équipé d’écran LCD , on perd certes le contraste quasi infini des dalles Oled du Quest 1, mais on gagne en contrepartie une structure de pixel RGB (3 sous-pixels par pixel, au lieu de 2 avec la structure PenTile du Quest 1) et un pixel-fill bien plus élevé, ce qui augmente la clarté de l’image, et réduit considérablement l’effet de grille.
La définition à propos de l’affichage est extrêmement convaincante avec désormais du 1 832 * 1 920 px par œil, ce qui est énorme.
Les optiques assurent par ailleurs des performances parfaitement dignes des écrans : leur pouvoir résolvant est excellent, les aberrations chromatiques quasiment inexistantes une fois le casque bien ajusté, et les effets de halos lumineux bien que toujours existants du fait de l’utilisation de lentilles de Fresnel, sont d’une intensité bien assez faible pour ne jamais se mettre en travers de l’immersion de l’utilisateur.
Au niveau de l’audio.
Le casque VR Oculus quest 2 intègre dans ses branches du serre tête deux petits haut parleurs.
Le son émanant des ces haut parleurs ne rend pas vraiment hommage aux mélodies mais peut dépanner et cela est tout de même à relever.
Le bon point de ces petits écouteurs est qu’ils réussissent à rendre une qualité sonore au niveau de la spatialisation vraiment naturelle, pour restituer l’ambiance de la scène remarquablement.
La puissance sonore est elle hélas assez limité, avec un manque de punch et de graves.
Bien entendu, vous pouvez brancher un casque ou des écouteurs sur la mini-jack, ce qui est conseillé.
Et niveau facilité d’utilisation ?
Le casque VR Oculus quest 2 possède un système de détection de mouvement « inside out « qui utilise les quatre caméras disposées aux coins du casque pour se repérer dans l’espace sans autres capteurs.
La configuration initiale est on ne peut plus intuitive : au premier allumage, le casque se met automatiquement en mode pass-through, permettant à l’utilisateur de voir son environnement. Ce dernier est ensuite invité à dessiner sur le sol, au moyen d’un des Oculus Touch, les limites de son espace de jeu disponible. Une fois cette étape passée, nous voilà déjà prêts à vivre de véritables expériences en roomscale.
Précisons simplement que pour les expériences de ce type, le Quest 2, comme son prédécesseur, réclame au minimum une aire de 1,5 x 1,5 m, et préconise au moins 2 x 2 m. Si vous ne disposez pas de cet espace, rassurez-vous, la vaste majorité des applications et jeux peuvent également être utilisés en mode « stationnaire » assis ou debout, et ne vous réclament alors que de dégager autour de vous un cercle d’un mètre de diamètre.
Les caméras du casque ne sont plus désormais utilisées seulement pour le tracking, mais permettent aussi à l’utilisateur de se reconnecter instantanément à son environnement. À tout instant, il suffit de tapoter deux fois sur le casque pour réactiver le mode pass-through, et retrouver la vue de l’extérieur, une option vraiment intéressante.
Maintenant, parlons de jeu. La qualité du suivi de mouvement est sans défaut.
Les décrochages sont devenus extrêmement rares, même quand l’on passe les manettes dans son dos ou lorsque l’on positionne les manettes une derrière l’autre.
Il y a également une fonction de suivi des mains nues. Vous pouvez donc naviguer dans les menus du casque, contrôler la lecture vidéo ou encore jouer à certains jeux sans les manettes.
Dernière fonctionnalité à évoquer, mais pas des moindres : la fonction Oculus Link, qui permet au Quest 2 d’être connecté à un PC pour être utilisé comme le Rift, et ainsi accéder non seulement à toute la bibliothèque du magasin Oculus Rift, mais aussi aux plateformes tierces comme SteamVR, Viveport, etc. Seul prérequis pour cela : faire l’acquisition d’un câble USB-C compatible avec les débits de la norme USB 3.0. Oculus propose son propre câble officiel au tarif indicatif de 89 € — un prix élevé qui se justifie par le fait qu’il s’agit d’un câble en fibre optique avec convertisseurs electro-optiques dans chacun des connecteurs, seule solution technique pour assurer à la fois une longueur de 5 mètres, une bande passante suffisante, et une souplesse adaptée à la pratique de la VR. Il est toutefois aussi possible d’utiliser un câble tiers.
Half-Life Alyx est la vitrine du jeu VR, tandis que le Quest 1 était mis en difficulté par l’imagerie sombre et brumeuse du jeu de Valve, le Quest 2 la restitue de façon presque parfaitement immaculée. Il n’y a guère qu’en scrutant attentivement les dégradés de gris très sombres que l’on arrive encore à déceler quelques infimes traces de fourmillement ; une fois absorbé par le jeu, on ne remarque plus rien. On ne trouve absolument rien à redire non plus du côté de la latence des contrôles, imperceptible, ou de la qualité du suivi de mouvement, identique à ce que le casque propose avec les applications natives. Disons-le clairement : envisagé en tant que casque pour PC, l’Oculus Quest 2 n’a strictement rien à envier au Rift S — et par plusieurs aspects, il lui est même supérieur.
Le casque VR Oculus quest 2, quel casque VR sublime !
C’est ce que nous nous sommes dits lorsque nous avons effectué ce test.
Et pour cause, ce casque emmène avec lui énormément de choses qualitatives , comme le fait qu’il soit un casque autonome de qualité mais aussi un casque VR pour PC qui est un des meilleurs casque du marché.
Son design qui le rend très confortable, et sa puissance qui donne une qualité d’image avec un rendu superbe a aidé ce casque pour se hisser dans les premières marches du podium.
Seule son autonomie un peu faible pour un casque VR autonome est un réel point faible.
Mais ce casque VR est assurément une valeur sûre pour peu que vous en ayez les moyens.
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